Un lien surprenant relie nos organes et nos émotions

lien entre nos organes et nos émotions

Connaissez-vous la relation étonnante qui lie vos émotions à vos organes ?

La médecine traditionnelle chinoise repose sur un principe essentiel : notre corps, notre mental et nos émotions sont indissociables. C’est l’équilibre de ces 3 aspects qui définit notre état de santé global. La médecine chinoise est une science vaste et complexe qui ne pourrait être résumée en un seul article. Aujourd’hui, nous allons donc nous concentrer sur le lien qui relie étroitement nos émotions à certains organes…et vice-versa !

Les organes correspondent à différentes émotions

Selon la médecine chinoise, nos organes n’assurent pas seulement une fonction physiologique, ils sont aussi directement liés à nos émotions.

Les 5 émotions fondamentales sont ainsi chacune associée à un ou plusieurs organes en particulier. 

  • la COLÈRE et le FOIE ;
  • la JOIE et le CŒUR ;
  • la TRISTESSE et le POUMON ;
  • la PEUR et le REIN ;
  • le SOUCI, lié à la RATE et à l’ESTOMAC.

Ces émotions primaires doivent être considérées avec une certaine subtilité, car elles englobent des nuances et des sentiments plus complexes. La frustration et la rancœur se rapportent ainsi à la colère, alors que la joie peut faire référence à l’euphorie excessive due à un état d’ébriété par exemple.

En cas de déséquilibre émotionnel, c’est l’organe correspondant qui sera affecté en premier. Plus surprenant : ce lien fonctionne dans les 2 sens ! Cela signifie qu’un organe touché par une pathologie ou un déséquilibre peut provoquer une perturbation de l’humeur qui lui est associée. 

La relation émotion-organe n’est perceptible que dans de rares situations, comme en cas de miction incontrôlée pendant un épisode de peur extrême ou de panique.

lien entre émotions et organes

Quel est l’effet des émotions sur les organes ?

Comme nous l’avons vu dans le précédent article sur la gestion des émotions, aucune d’entre elles n’est réellement négative. La peur, la colère et la tristesse nous permettent par exemple de nous protéger, de préserver nos intérêts ou encore de pouvoir traverser les périodes de deuil. 

Dans tous les cas, nos émotions attendent généralement une réaction de notre part, et ce dans notre propre intérêt. Tant qu’elle reste passagère et qu’elle peut assurer son rôle, l’émotion est donc utile. Le problème se pose quand elle est absente, démesurée, ou encore lorsqu’elle s’éternise.

Une émotion pathologique peut avoir plusieurs explications :

  • Nous ne trouvons pas d’issue à notre problématique. Par exemple, la peur de la faillite ne peut pas disparaître tant que les problèmes financiers ne sont pas résolus.
  • Nous sommes bloqués dans notre émotion et incapables d’aller de l’avant. La tristesse pendant une période de deuil est normale, elle devient pathologique si elle persiste avec la même intensité après plusieurs années.
  • Nous vivons l’émotion de manière trop intense.
  • Nous avons refoulé une émotion. 

C’est souvent cette dernière cause qui a le plus de conséquences sur la santé. En effet, une frustration intériorisée, et le besoin non comblé qui en découle (besoin de sécurité, par exemple), vont faire “stagner” l’émotion. Ne pouvant pas s’exprimer, elle finit par s’attaquer à notre propre corps, et donc, à nos organes. On développe alors une pathologie physiologique bien réelle, parfois grave, dont l’origine est pourtant purement psychique. C’est ce qu’on appelle plus communément la somatisation. La dépression peut par exemple faire naître des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

douleur des troubles psychosomatiques

Les organes malades influencent notre état émotionnel

C’est sans doute l’aspect le plus intriguant de cette relation entre notre corps et notre mental. Les organes malades peuvent eux-aussi engendrer des troubles de l’émotion qui leur correspond.

Il est ainsi fréquent qu’un déséquilibre du foie ressurgisse sous forme d’irritabilité et d’emportement. Dans ce cas, c’est bien un problème d’ordre physique qui déclenche des troubles de l’humeur, et non l’inverse. 

Bien souvent, c’est une alimentation inadaptée qui est à l’origine du déséquilibre d’un organe. Pour être en bonne santé, il est essentiel de consommer des aliments qui comblent nos besoins spécifiques, en correspondant à la fois à notre nature et à notre tempérament. 

Revoir son régime alimentaire en se basant sur la diététique énergétique chinoise permet de préserver ou de restaurer son équilibre psychocorporel.

lien entre colère et foie

Les changements de saison perturbent aussi nos organes et nos émotions

Nos organes et nos émotions ne sont pas seulement liés entre eux. Ils entrent aussi en interaction avec l’environnement extérieur : c’est le cas des saisons, auxquelles ils sont particulièrement sensibles. Selon la tradition chinoise, nous entrons actuellement dans la 5ème saison. Elle ne dure que trois semaines, du 1er au 21 septembre, et représente une période tampon entre l’été et l’automne. 

La 5ème saison est liée à la rate et à l’estomac. Le changement de température et les jours qui raccourcissent influent sur notre état émotionnel, et c’est sans compter les soucis et le stress de la rentrée. Si vous avez bien suivi, le souci étant relié à la rate et à l’estomac, vous comprenez mieux ce qui lie ces 2 éléments ! 

Cette intersaison est donc propice à l’anxiété, mais aussi aux troubles digestifs qui en découlent, comme les ballonnements. Pour préparer votre corps à l’automne qui arrive et vous adapter en douceur, réduisez progressivement les aliments froids. Privilégiez les cuissons douces, les températures tièdes et les saveurs douces. Vous pouvez aussi opter pour un complément alimentaire, sous forme de cure spécialement adapté pour la 5ème saison. Contactez-moi au Cabinet Natureva si vous désirez plus d’informations. 

le changement de saison sur les organes et les émotions

Vous l’aurez remarqué, la diététique énergétique chinoise s’intéresse à des aspects qui ne sont généralement pas pris en compte par la médecine occidentale (saisonnalité, humeur, température et même saveur des aliments). En se concentrant uniquement sur les seuls symptômes corporels, on occulte parfois le problème de fond. C’est pourquoi les troubles psychosomatiques sont si souvent peu, ou mal diagnostiqués. À l’inverse, un suivi psychologique peut n’être d’aucune utilité dans certains cas. Il peut arriver que l’explication à nos perturbations émotionnelles se trouve tout simplement dans notre propre corps, ou dans notre assiette !